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Manger Cacher

 
Manger cacher c'est quoi?

L’alimentation est une affaire sérieuse dans la vie d’un juif. Elle n’est pas qu’un moyen de subsistance, comme c’est le cas pour la plupart des gens. Elle nourrit non seulement le corps, mais aussi l’âme. Lorsque l’on prend conscience de cette réalité, l’on comprend mieux pourquoi ils accordent une importance tout particulière au choix de leur alimentation.

Vous pouvez cliquer ci dessous pour voir la:
"liste des restaurants cacher"

 


La Cacherout pour  Manger Cacher

La Cacherout est un terme regroupant l’ensemble des règles alimentaires juives, directement énoncées dans la Torah. Ces lois fondamentales relèvent des décrets divins aussi appelés «houkim». Vivre en accord selon ces préceptes est essentiel pour les juifs, car ces restrictions alimentaires sont bien plus complexes qu’elles n’y paraissent. Ce ne sont pas de vulgaires interdictions de consommer telle ou telle viande, selon tel ou tel mode de préparation… On ne les respecte pas à la lettre ni par hasard ni plaisir, mais parce qu’elles nous permettent de nous rapprocher de Dieu.

Parmi ces règles millénaires, nous pouvons citer comment manger cacher :
•   La rigoureuse préparation (purification) des ustensiles dans le mikveh (bain rituel)
•  L’interdiction de mélanger la viande et le lait
•  Ne manger que l’animal dont les sabots sont fendus et qui rumine. Interdiction de manger : du porc, du lièvre…
•  Les animaux choisis doivent être en excellente santé et n’être jamais tombés malades
•  L’animal doit être abattu selon la chehita, un procédé qui ne fait pas souffrir la bête : elle se vide entièrement de son sang.
•   Interdiction de consommer le sang de la bête car celui-ci représente l’âme


Par qui la nourriture est-elle déclarée cacher ?

La Teouda, le comité de surveillance des aliments cacher, atteste des aliments, s’ils rentrent dans la catégorie des consommables, si les bêtes ont été abattues selon la chehita et que l’on leur a extrait tout le sang, qu’elles ont été scrupuleusement choisies (sans antécédents maladies), qu’elles n’ont pas été tuées par un non juif, que les ustensiles nécessaires à l’abattage et à la préparation sont saints, que le rabbin s’est assuré que le couteau utilisé était aiguisé selon les normes pour manger cacher


Comment reconnait-on la nourriture cacher ?

Grâce à un tampon cacherout. Pour éviter tout risque de fraude, il existe en tout cinq organisations, délivrant cinq plaques différentes portant le label cacherout uniquement aux restaurants, traiteurs et pâtisseries:

•   Le KBDP du Beth Din de Paris, sous le contrôle du Grand Rabbinat de Paris et du Consistoire, assure la cacherout de  la plupart des restaurants cacher. C’est le label le plus reconnu en France. La plaque est ROUGE.

•   Le Rabbinat Loubavitch pour la communauté Loubavitch. La plaque est BLEUE.

•   Le Rav Rottenberg pour la communauté juive orthodoxe. La plaque est BLANCHE

•   Le Mehadrin (Rav Katz), lorsque les aliments sont certifiés cacher au-dessus de tout soupçon sans aucun aliment prêtant à discussion entre des décisionnaires

•    Le Rav Belinow. La plaque est VERTE

Mais avant que la plaque de certification ne soit affichée, elle doit être approuvée par le grand Rabbin David Messas, le Av Beth Din Jermiyahou Menahem Kohen et enfin le Rav Itsaak Gugenheim. Sans leur accord, impossible d’exhiber la plaque portant le label cacherout.


Restaurants cacher - Manger Cacher

Il existe deux types de restaurants cachers :

RESTAURANT CACHER Manger Cacher

 

  • Ceux ne servant que de la viande, les restaurants Bassari
  • Ceux ne servant que des laitages, les restaurants Halavi


Les restaurants cacher sont soumis à des règles très strictes. Il est impossible de trouver un restaurant cacher proposant et de la viande, et des laitages. Cela serait contraire au principe énoncé dans la Torah selon lequel « Tu ne feras pas cuire le chevreau dans le lait de sa mère » (Exode Chémot XXIII, 19). De même qu’aucun restaurant juif n’est ouvert le jour de Chabbat. Seuls quelques élus, à Paris, ont eu le privilège d’ouvrir le samedi, à l’unique condition de préparer les plats la veille.

Afin d’obtenir le label tant convoité du KBDP, le restaurateur, en plus d’obéir à la halakha, doit s’entourer d’un Chomer (surveillant) à plein temps, pour s’assurer de la bonne marche du restaurant et que tout ce que l’on y prépare respecte les normes en vigueur. Par ailleurs, ce même restaurateur doit lui-même être Chomer Chabbat, sinon, aucune plaque KBDP ne lui sera délivrée.

Les visites de contrôle sont très fréquentes. Le Beth Din de Paris dispose de « 10 Macguihim générales qui visitent respectivement entre 30 et 40 établissements chaque semaine, tels que les restaurants, les boucheries, les pâtisseries, etc… » selon le Rav Jermiyahou M. Kohen dans le guide Royal Kosher. Au moindre problème rencontré, la plaque est immédiatement retirée.

 

La restauration cacher : un business international & Manger Cacher

Aujourd’hui, les restaurants cachers sont aussi faciles à trouver que ceux des grands groupes internationaux. C’est un phénomène d’une ampleur sans précédent. Grâce à la mondialisation et de ce fait, au tourisme de masse, l’on assiste à l’apparition de dizaines de restaurants cacher dans pratiquement tous les pays touristiques : au Mexique, en Belgique, en Australie, en Argentine, en Chine, en Afrique du Sud, en Italie… La cacherout a encore de beaux jours devant elle, et ce n’est pas près de s’arrêter !

 

Il est si smple de Manger Cacher de nos jours...

 

Voir aussi > liste des traiteurs cacher